E. Leclerc : une rémunération des éleveurs de porcs indexée sur le coût alimentaire

Repéré le 22 mars 2019

Mercredi 16 janvier 2019, E. Leclerc et Kermené s’engageront aux côtés de douze éleveurs de porcs et leurs groupements, dans une filière inédite basée sur une rémunération des éleveurs indexée sur le coût alimentaire, une démarche de progrès en faveur du bien-être animal et du respect de l’environnement.

Cette filière, nommée “Collectif niveau 2”, sera porté dès février 2019 par la gamme de charcuterie distribuée par les magasins E. Leclerc sous la marque « Nos Recettes Privilège » avec la signature « JUSTE ET BON ». L’objectif de cette démarche est de prendre les devants sur les questions de rémunération des producteurs et de bien-être animal dans les élevages. « Je confirme que le mouvement E. LECLERC sera pleinement en ligne avec les objectifs de meilleure rémunération de l’amont agricole, tels que définis dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation », précise Michel-Edouard LECLERC.

Une rémunération des éleveurs indexée sur le coût alimentaire
Face à la crise que connait actuellement la filière porcine, E. Leclerc a décidé d’agir et de mettre en place une contractualisation tripartite, liant l’éleveur, les groupements et Kermené. Le contrat met en place une rémunération indexée sur le coût des aliments, une démarche vertueuse pour E. Leclerc en construisant des filières sur-mesure et pour l’éleveur en sécurisant son revenu via des engagements sur le prix d’achat, la durée et les volumes. La mécanique du contrat permet d’accompagner les éleveurs entrepreneurs dans les mutations de l’élevage et d’inciter les investissements améliorant le bien-être animal. A partir du 1er janvier 2019, une part significative des approvisionnements de Kermené (100 000 porcs en 2019) est contractualisée sur cette base.

Des conditions d’élevages respectueuses du bien-être animal
Le contrat prévoit différents axes de progrès :
– La libération des truies à tous les stades, hors moments jugés à risques pour l’animal ou pour ses porcelets. Ces évolutions permettent de favoriser l’interaction entre les animaux et les comportements maternels.
– L’élevage des animaux dans des bâtiments bénéficiant de lumière naturelle, apportée soit par des ouvertures sur l’extérieur soit par des surfaces vitrées reliant ainsi l’animal à l’environnement extérieur.
– Les animaux sont élevés dans un environnement stimulant avec accès à des objets manipulables organiques favorisant l’expression des comportements naturels des animaux.
– Les animaux sont élevés sans traitement antibiotique systématique à partir de 42 jours et nourris sans OGM (< 0.9%).

Un engagement exclusif et inédit
« Exclusif » parce que c’est la première fois que le Mouvement E. Leclerc signe en direct avec des éleveurs de porcs et « inédit » parce que E. Leclerc est le seul à s’engager sur ces trois critères cumulés :
1. Une rémunération des éleveurs indexée sur le coût alimentaire.
2. Des conditions d’élevages respectueuses du bien-être animal.
3. Un plan de progrès reposant sur ces 3 piliers : l’Homme, l’animal et la planète.

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Lire l'article en entier Source : Paysan Breton Date source : 17 janvier 2019