Pont-l’Évêque. Le magasin Biocoop l’Angelot ouvre ses portes

Repéré le 24 octobre 2019

En mettant l’accent sur l’agriculture durable et sur l’écologie grâce à un cahier des charges drastique, l’enseigne Biocoop s’est installée dans les habitudes de consommation.

Déjà gérant de deux autres magasins Biocoop, celui de Touques (Calvados) et celui de Bayeux (Calvados), Laurent Olivier va ouvrir son troisième magasin. Situé juste à côté du Netto, le Biocoop l’Angelot, va ouvrir jeudi 24 octobre 2019 avec à sa tête Jordan Gueguen et 5 employés en rayon.

« C’est une tradition chez Biocoop, on donne à nos magasins un petit prénom et pour celui de Pont-l’Évêque, nous avons choisi « L’Angelot », qui est l’ancien nom du pont-l’évêque, explique Laurent Olivier. On a déjà une partie de notre clientèle, celle qui va à Touques notamment mais qui n’aura plus à se déplacer pour faire ses courses chez nous. On sait aujourd’hui qu’il y a un véritable potentiel sur Pont-l’Évêque. C’est un marché qui évolue tellement vite car il y a quatre ans, une ville comme Pont-l’Évêque ne pouvait pas supporter une telle structure mais je pense que Pont-l’Évêque était sous-estimée à l’époque car les études marketing ne portent que sur la population qui réside là mais ne comptent pas les flux ».

L’accent mis sur le vrac

Tombé dedans après avoir été licencié de l’industrie pharmaceutique, Laurent Olivier a décidé de se lancer dans l’aventure Biocoop. Petit-fils de paysans, il est toujours resté très attaché au travail de la terre et à la voie agricole. « J’ai grandi entre Cormeilles et Thiberville. J’ai voulu allier ce que j’avais appris dans ma vie professionnelle avec mes valeurs ».

Sur une surface de 300 m², on retrouve dans cette nouvelle grande surface un univers alimentaire, un autre sur l’hygiène et un troisième prônant le bien-être. Développement durable oblige, l’accent est surtout mis sur les produits en vrac : le magasin pontépiscopien en compte plus de 150 références allant du café aux biscuits en passant par les gâteaux pour chien et les céréales. « On propose même du vrac liquide pour le savon, le liquide vaisselle, le nettoyant multi-usage, l’adoucissant et la lessive » précise le gérant.

Concernant les fruits et les légumes, toujours dans un souci d’écologie, l’enseigne ne vend que des produits de saison et non-transportés en avion. « Nous ne proposons pas non plus de hors-sol » indique Laurent Olivier. Le magasin est en partie approvisionné grâce à une quarantaine de maraîchers indépendants qui livrent l’enseigne, le reste passe par la centrale d’achat. « On fonctionne grâce à des groupements, des sortes de coopérations agricoles qui regroupent au total 6 000 fermes ». Les contrats de volume passés avec les agriculteurs ne sont pas exclusifs et permettent aux producteurs de vendre leurs produits à un prix plancher sur plusieurs années.

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Lire l'article en entier Source : Actu.fr Auteur : Emeline Bertel Date source : 23 octobre 2019