Un monde sans plastique : Sincère, l’initiative du groupe Casino va plus loin

Repéré le 04 juillet 2019

Le monde de l’industrie cherche des solutions pour répondre à l’interdiction du plastique à usage unique comme la vaisselle jetable qui entrera en vigueur au 1er janvier 2020. Tous les commerces sont concernés, des établissements de restauration aux débits de boisson, mais également tous les commerces de grande distribution qui vendent de la vaisselle jetable pour un usage privé et pour des plats à emporter.

Il a été nécessaire de chercher des solutions éco-responsables au plastique dont les modalités ont été détaillées et publiées par un décret le 30 août 2016. Ainsi un délai de quatre ans a permis aux industriels de choisir l’alternative la plus adaptée à leurs besoins, comme c’est le cas pour les enseignes françaises du groupe Casino.

Miser sur une solution 100% naturelle

La marque Casino a choisi de lancer sa propre marque éco-responsable, Sincère, pour entamer sa transition vers la fin du plastique. Il mise sur la pulpe de canne à sucre, matière récupérée après l’extraction du sucre, pour en fabriquer les différents objets de cuisine jetables qu’il peut commercialiser. La canne à sucre est une plante dont les fruits du traitement peuvent être multiples. Elle est à la source du sucre ou du rhum, et elle permet aussi de faire du biocarburant et de l’électricité. Aujourd’hui, il est possible d’en faire du coton bio et du plastique 100% naturel.

Ce choix éco-responsable a pour objectif d’offrir un produit totalement naturel et compostable mais également solide et imperméable aux liquides. La pulpe de canne à sucre sera utilisée pour fabriquer l’ensemble de la gamme de vaisselle jetable proposée par la marque Casino. Elle présentera un ensemble de huit références toutes étiquetées « Sincère » et comprenant verres et verrines, assiettes et coupelles ainsi que des cuillères à dessert.

Une démarche qui s’inscrit dans l’économie circulaire

La marque Sincère cherche à s’attaquer à tous les types de plastique, en particulier le suremballage que l’on retrouve aujourd’hui sur de nombreux produits.

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Lire l'article en entier Source : Polylignes Auteur : Paul Laurent Date source : 2 juillet 2019