Zara, symbole de la “fast fashion », semble verdir ses pratiques

Repéré le 12 octobre 2019

C’est intéressant de regarder derrière les étiquettes. Le groupe auquel appartient Zara s’appelle Inditex. Il possède aussi Massimo Dutti, Pull & Bear, Stradivarius et d’autres marques. Son fondateur, l’espagnol Amancio Ortega, est la sixième fortune mondiale.

Depuis 2000, c’est vrai, la consommation de vêtements dans le monde a doublé. Inditex y est pour beaucoup et en profite à plein. C’est cela que les consommateurs responsables lui reprochent. Lorsque la journaliste Sophie Fontanel, qui suit la mode à L’Obs, montre une jupe Zara sur son compte Instagram, les critiques pleuvent.

Ce que ces internautes dénoncent c’est la surconsommation et ses conséquences sur l’environnement. Ils n’ont pas tort.
Zara en a conscience et ne fait jamais de publicité. Mais tant que nous achèterons, ce groupe n’arrêtera pas de vendre ! Il change tout de même certaines pratiques.

Devant ses actionnaires, il a par exemple promis de n’utiliser que des matières textiles durables (coton, lin ou polyester biologique) d’ici à 2025. Il a signé le fameux pacte des entreprises de la mode pour le climat. Il accélère sur l’utilisation de matières recyclées. Il ne détruit pas les invendus, mais les recycle ou les donne à des associations caritatives. Une loi vient d’être adoptée en France à ce sujet, mais Zara l’avait un peu devancée.

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Lire l'article en entier Source : France Inter Auteur : Sophie Fay Date source : 10 octobre 2019